Cet été, les enfants et moi avons décidé d’effectuer un tour du Loir et Cher, histoire d’enfin connaître ces petits villages dont on nous parle tant.
Nous allons commencer par le nord du département, car le Loir et Cher, c’est grand l’air de rien ! J’ai souvent entendu parlé de villages troglodytes comme Roches l’Êvêque ou Trôo, c’est donc par ce dernier que nous avons décidé de commencer notre périple estival.
En cette fin d’après-midi, nous voici parti pour Trôo. Les enfants ont pris leurs trottinettes et moi mon appareil photo.
Le village se situe à 20 minutes de Vendôme, sur le chemin qui nous y mène, nous traversons nombres de lieux-dits, de champs de culture, de vignes ; paysages typiques du Loir et cher.
Une fois arrivée, nous sommes saisis par l’aspect particulier de ce village bâti à flanc de coteau. La visite s’effectue à pied par des sentiers pentus qui font la joie de mes enfants et de leurs bolides.
Tout l’été, une exposition temporaire intitulée “Le Bestiaire” est installée à divers endroits insolites du village. Les travaux d’artistes professionnels ou amateurs y sont présentés accrochés à des arbres, affiché sur des vitrines d’anciennes boutiques ou au détour d’un sentier. Il faut dire que l’endroit ne compte pas moins de 47 artistes, ce qui en dit beaucoup sur le charme du lieu.
Nous partons donc avec curiosité et courage (car ça monte ! ) à la découverte de ces oeuvres, toutes très différentes les unes des autres, un point commun tout de même, elles sont réalisées avec des objets recyclés. Certains artistes offrent la possibilité de visiter leurs ateliers, les enfants sont ravis et n’hésitent pas à poser plein de questions.
Les yeux grands ouverts, ils scrutent le moindre recoin des “tanières” de ces créatifs, le nombre de pinceaux et de toiles les impressionnent.
Les enfants ont particulièrement apprécié les oeuvres en fer du sculpteur Philippe Catroux ainsi que les superbes bijoux de la fileuse de verre Claire Dufrenne.
Outre l’exposition plein air, nous avons également visité la Collégiale Saint-martin et ses jolis vitraux d’époques et nous sommes rendus au Puits de Jacob surnommé “le puits qui parle”. Évidemment chacun a pu tester le formidable écho de ce monument d’une profondeur de 45 mètres qui a servi à alimenter le château en eau jusqu’en 1972.
Nous avons fini notre parcours avec la grotte pétrifiante. Arrivé sur le site, nous sommes accueillis par une dame très gentille qui nous remet un document expliquant l’histoire de la grotte.
L’endroit en lui même n’est pas immense mais impressionne tout de même. Les enfants sont fascinés par les stalactites du plafond, le lieu est humide et frais, on entend une sorte de mélodie composée par le résonnement des gouttes d’eau qui tombent de-ci de-là.
Ce village est un lieu bucolique, reposant, ou l’on se plaît à flâner le long des sentiers tout en admirant la vue magnifique du haut de la Butte de Marcadet.
À voir !
Hélène, Blog de Paris à Vendôme.